A la moitié du Monde à Quito 1


Un an de voyage, et nous voilà seulement à la moitié du Monde ! Et oui, après avoir goûté au paradis des îles Galapagos, nous voici de retour sur le continent, et plus exactement à Quito. Allez, on ne vous en dit pas plus pour le moment, donc installez-vous confortablement, sortez le popcorn, et lisez vite la suite !

Le centre historique de Quito

Comme toute grande ville d’Amérique du Sud qui se respecte, Quito dispose d’un centre-ville culturellement riche sur lequel il serait dommage de faire l’impasse. On ne peut pas dire que Guayaquil nous ai fait le même effet, ça sera donc l’occasion de découvrir d’avantage les merveilles que nous réserve l’Equateur. Revenu reposé de notre semaine précédente, nous entreprenons donc très rapidement de partir à la découverte de la ville. Et autant vous l’annoncer de suite, Quito est plutôt immense ! Heureusement pour nous, l’hôtel que nous avons trouvé pour les jours à venir est des plus accueillantes et idéalement située. Ainsi, il est tout à fait possible d’user du bus pour se déplacer plus facilement, même à l’autre bout la ville. Plutôt pratique. Une fois bien renseigné sur les environs, nous mettons donc le cap sur la Basilica del Sagrado Voto Nacional. Derrière ce nom à rallonge se cache une des plus belles églises que nous ayons eu l’occasion de voir durant notre voyage, n’ayons pas peur des mots. La basilique du Vœu national est d’ailleurs l’édifice néogothique le plus vaste de toute l’Amérique du Sud. Impressionnés par la basilique une fois face à cette dernière, nous décidons alors d’y pénétrer afin d’en voir un peu plus. A l’intérieur, un escalier en colimaçon permet de monter au sommet de l’une des tours. Une fois en haut, le panorama est tout simplement superbe ! A 115 mètres de haut, on vous laisse imaginer la vue imprenable que nous avons sur Quito. Mieux encore, depuis cette position, nous apercevons au loin la statue de la Vierge de Quito, qui protège la ville depuis le sommet de la colline d’El Panecillo. Plus proches de nous, ce sont les nombreuses gargouilles sculptées sur les tours qui nous impressionnent. Ces dernières n’ont rien à voir avec celle que nous pouvons observer habituellement. Chacune d’entre-elle représente en effet les différentes espèces endémiques de la faune et de la flore équatorienne : crocodiles, tortues, iguanes, singes, fous à pattes bleu, puma… Tout y passe ! Sans oublier le condor, symbole de l’Equateur. Nous profiterons d’ailleurs de la descente pour admirer ces gargouilles plus attentivement.

La façade de la basilique du Voeu National
Des gargouilles plutôt originales !
Les deux tours de la basilique
La Vierge de Quito au sommet d'El Panecillo
La Basilica del Sagrado Voto Nacional, avec vue sur La Vierge de Quito au sommet d’El Panecillo

Nous prenons maintenant la direction de la Grande Place, et commençons par visiter les églises d’El Sagrario et de San Francisco. On ne va pas vous mentir, après avoir découvert la basilique du Vœu national, ces églises ne nous font que très peu d’effet. Qu’à cela ne tienne, nous continuons d’arpenter les alentours de la place, jusqu’à ce que nous finissions par trouver la boutique Tianguez. Plus qu’un simple magasin, il s’agit là d’une véritable galerie d’art. Déambulant dans les couloirs, nous découvrons alors différentes poteries, peintures et autres masques reflétant l’étonnante culture de l’Equateur. Pleine de surprise, cette visite nous aura vraiment fait bonne impression ! L’heure du goûter approchant, nous nous mettons maintenant à la recherche de la boutique Pacari aperçu un peu plus tôt, non loin de la Grande Place. Pacari est tout simplement l’une des plus grandes marques de chocolat noir en Equateur, plaçant régulièrement ses produits dans les premières places des prix internationaux. Une bonne excuse pour profiter d’une boisson chaude au cacao agrémenté d’un carreau de chocolat ! Après cette dégustation, nous comprenons mieux pourquoi les fèves de cacao sont considérés comme l’or noir de l’Equateur. Psst ! Approche petit gourmand, on va te révéler un petit secret… Si toi aussi, tu veux goûter un vrai chocolat de qualité (non, range tes tablettes Milka), on t’invite à faire un petit tour sur ce site. On précise tout de même que nous ne touchons aucune commission ! Allez, laisse-toi tenter, on te conseille d’ailleurs les éclats de cacao cru à mettre dans tes mueslis 😉 Bref, reprenons le cours de notre aventure, consacré au voyage et non pas aux plaisirs culinaires (mêmes si vous commencez à en douter…) On se rend maintenant à la Ronda, qui n’est autre que la plus vieille rue de Quito. Aujourd’hui restaurée, cette dernière est vraiment superbe. La nuit tombée, la rue s’illumine et es bars et autres restaurants s’occupent de l’animation. Il est donc très plaisant de s’y balader en début soirée. Finissant la journée aussi bien que nous l’avions commencé, il est maintenant temps de retourner à l’hôtel pour d’autres aventures dès le lendemain !

Le musée Intinan à la Mitad del Mundo !

La boutique Tianguez avec ses tableaux...
...ses paniers en osiers...
... et ses masques haut en couleur !
L’étonnante boutique Tianguez à Quito

Aujourd’hui, c’est à l’autre bout de la ville que nous nous rendons, et plus exactement à 1h30 de bus depuis le centre-ville. Et oui, si nous sommes maintenant en Equateur depuis un peu plus d’une semaine, il est grand temps d’aller rendre une petite visite à la ligne portant le même nom ! Quito se trouvant 35 km sous cette ligne, il serait dommage de s’en priver. Ainsi, nous arrivons devant le monument de la Mitad del Mundo. Symbole de la moitié du Monde, comme son nom l’indique, ce dernier correspond au lieu où une équipe de scientifiques françaises s’est rendue pour la première fois, en 1736, afin de procéder à diverses mesures. Outre le monument, un musée a été créée afin d’en expliquer d’avantage aux touristes curieux. Mais ce ne sera pas notre cas ! Pas que cela ne nous intéresse pas, mais nous avons découvert avant de venir qu’un autre musée, le musée Intinan, permettait également d’en apprendre un peu plus sur cette fameuse latitude 0. Pourquoi ce musée nous semble plus intéressant ? Tout simplement parce que ce dernier, en plein air, propose une visite guidée ludique, ce qui nous semble de suite être une manière originale de présenter les choses. Sachez aussi que contrairement au monument de la Mitad del Mundo, la véritable ligne de l’Equateur (celle calculée par le GPS) traverse le musée. Une belle imposture nous direz-vous ! Après avoir acheté nos billets d’entrée, nous rejoignons donc notre guide. Avant d’entrée dans le vif du sujet, la visite s’articule sur la présentation des différentes cultures indigènes de l’Equateur. Des maisons ont ainsi été reconstitués, et notre guide nous explique de quel manière ces tribus vivent. C’est également l’occasion de s’intéresser d’un peu plus près aux rites pratiqués par ces dernières.


Latitude 00° 00' 00'' ! Sur la ligne de l'Equateur au musée IntinanReproduction d'une habitation d'une tribu indigèneComme un air d'île de Pâques au musée IntinanLe monument de la Mitad del Mundo
Le musée Intinan à la Mitad del Mundo !

En guise de seconde partie, notre guide nous amène donc sur la ligne de l’Equateur, matérialisé par une bande rouge. En une seule enjambé, nous pouvons donc nous trouver dans l’hémisphère Sud ou Nord. C’est assez amusant. Mais là où le musée Intinan s’avère particulièrement intéressant, c’est que de nombreuses activités ludiques se succèdent tout au long de cette ligne. Suivant les explications de notre guide, nous nous prêtons donc au jeu et nous essayons à tous aux différentes expériences proposées. Ainsi, il nous sera possible de constater que l’eau ne s’écoule pas dans le même sens d’une part et d’autre de la ligne, et que cette dernière s’écoulera même sans créer de tourbillons lorsque le guide positionnera l’évier sur la ligne de l’Equateur. Mieux encore, nous tenterons de marcher le long de cette même ligne les yeux fermés, en vain. En effet, la pression des pôles se fait ressentir des deux côtés, rendant l’expérience impossible. Enfin, nous tenterons de faire tenir un œuf en équilibre sur un clou placé sur la ligne de l’Equateur. Vous voulez tenter l’expérience chez vous ? Allez-y, on vous souhaite bon courage. SI cette expérience peut être réalisée partout, il est plus aisé d’y parvenir sur la ligne de l’Equateur, du fait que la force d’attraction des pôles s’annule. Pas évident pour autant, un diplôme d’Egg Master est promis à celui qui réussit ce prodige. Je suis donc reparti avec ce joli diplôme, pouvant ainsi narguer Marjo pour le restant de mes jours. Mais n’allez pas croire qu’elle n’a pas réussi pour autant. Après plusieurs tentatives infructueuse, Marjo réussira elle aussi à faire tenir son œuf en équilibre sur un clou… après que le guide nous a laissé poursuivre seul notre visite. Et comme on dit, pas vu, pas pris ! Ou pas de prix cette fois-ci 😉 Vous l’aurez donc compris, le musée Intinan fût une véritable surprise que nous avons véritablement appréciée.

Après cette journée riche en découverte, nous rejoignons donc notre hôtel afin d’organiser la suite et fin de notre voyage. Oui, vous avez bien lu, notre prochain article vous racontera notre ultime aventure de notre Tour du Monde ! Mais pas question de ne pas finir en beauté ! Ce sera donc avec une superbe randonnée de 3 jours, la Quilotoa Loop, que nous comptons mettre un terme à ce fabuleux périple d’un an. Allez, rendez-vous au dernier épisode !


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