Voilà maintenant un mois que nous avons quitté notre zone de confort en direction du Monde, et plus particulièrement de l’Inde, première étape de notre aventure.
Pour les plus fidèles d’entre vous, vous nous suivez sur Facebook avec grand intérêt, et découvrez nos photos au fur et à mesure de notre avancement.
Mais voilà, tout ceci ne représente qu’une partie de notre quotidien. A côté de cela, il y a toute une organisation qui nous demande un peu de temps chaque jour, surtout lorsqu’il s’agit de nos premiers pas 😉 Aujourd’hui, nous allons donc vous parlez de la partie immergée de l’iceberg, et donc de tout ce que vous ne voyez pas…
L’hébergement
Après une longue journée de visite, le repos est de rigueur. Pour cela, nous essayons d’anticiper nos déplacements de ville en ville, et réservons au moins une nuit à l’avance nos guest house (Booking.com, notre ami !). Une fois arrivés à l’auberge de jeunesse (parfois avec un peu plus de difficulté), c’est toujours le même rituel : inscription dans le registre, photocopie de nos passeports, on nous montre nos lits, la salle de bain, et l’on nous souhaite un agréable séjour.
Mais pour nous, d’autres questions se posent. Ou allons-nous laisser nos sacs durant la journée ? Peut-on laver notre linge ? Et surtout, quel est le mot de passe du réseau Wi-Fi ?
Vous vous en douterez, toutes nos nuits ne se ressemblent pas. Tout d’abord, les lits peuvent être confortables ou sommaires. Comprenez par-là que le matelas n’est pas des plus épais, et que les draps et couvertures ne sont pas toujours “clean”. Dans ces cas, nos sacs de couchage sont les bienvenus, et rendent notre nuit presque parfaite… Car oui, nous ne vous avons pas encore parlé du bruit. Entre les klaxons incessants dans certains quartiers, les chiens aboyant durant des heures, les raclements de gorge “made in India”, les célébrations religieuses tardives, il nous est parfois difficile de trouver le sommeil. Et même lorsque nous passons une nuit plus calme, il n’est pas impossible que nos camarades de chambres scient du bois. Dans ce cas, nous sortons notre deuxième arme secrète : les boules Quies. Malgré tout, nous préférons nous retrouver dans un dortoir, plus propice aux rencontres et au partage d’expérience, plutôt qu’en chambre double, qui n’apporte pas forcément plus de confort.
Les salles de bain, elles aussi, peuvent être plus ou moins attrayantes. Il y a en effet la douche que l’on connaît tous, et la douche avec tout le confort indien. C’est-à-dire, dans le pire des cas, un robinet avec eau froide et un sceau juste en dessous, avec un petit pichet qui vient remplacer notre bon vieux pommeau de douche. On peut toutefois demander à ce que l’on nous remplisse le sceau d’eau chaude la plupart du temps. La propreté quant à elle n’est pas toujours au rendez-vous, ce qui nous oblige parfois à garder nos tongs à nos pieds, voire de faire l’impasse sur la douche et d’attendre la prochaine guest house avec impatience. Quant aux toilettes, occidentales ou turques, là encore leur état diffère. Et si le papier toilette vient à manquer, pas de panique, une “petite douchette” est toujours présente 😉 Enfin pour Marjorie, le “pisse-debout” est parfois d’un grand secours.
Et que fait-on de nos sacs durant la journée ? A ce sujet, cela se passe toujours de la même manière. Nous laissons nos grands sacs dans la chambre en journée, et prenons toujours avec nous nos petits sacs à dos, avec nos objets de valeurs. Parfois, des casiers sont présents dans les chambres, ce qui nous permet d’alléger nos petits sacs pour la journée. Et lorsque nous devons libérer la chambre au petit matin, il nous est possible de laisser nos sacs dans une pièce commune, fermée et surveillée par le personnel de l’établissement. Ainsi, nous avons très peu à porter nos grands sacs, uniquement lors de nos déplacements entre chaque ville. La gestion de nos sacs est donc plutôt simple, mais nous avons tout de même réorganisé nos affaires pour avoir l’essentiel à portée de main.
Malgré leur 12kg, nos sacs ne contiennent que peu de vêtements. Il nous est donc nécessaire de les laver assez fréquemment. Certaines auberges sont équipés d’une machine à laver que l’on peut utiliser pour un coût dérisoire (environ 1€), et même parfois d’un toit sur lequel nous pouvons étendre le linge, le top ! Quand cela n’est pas possible, l’huile de coude est au rendez-vous. Vous vous rappelez de ces sceaux disponibles dans les salles de bain ? Et bien nous les utilisons en guise de machine à laver, ainsi que notre fameux savon magique multi-usage et une brosse achetée sur place.
Finalement, laver notre linge à la main n’est pas une mauvaise option, car elle nous permet de laver nos affaires plus régulièrement, et ainsi éviter de se retrouver presque à poil 😉
Enfin pour le Wi-Fi, celui-ci nous est nécessaire afin de rester en contact, mais aussi pour nous organiser au fur et à mesure, notamment concernant les transports. Et là encore, la qualité du réseau, souvent faible, nous amène à y consacrer un temps non négligeable.
Les transports
Ah, les transports, partie intégrante de notre voyage. Il faut dire qu’avec l’Inde comme première étape, nous n’avons peut-être pas choisi la facilité, et plus particulièrement en arrivant à Delhi.
Pour les déplacements en ville, aucun soucis. Nous nous sommes vite familiarisés aux “tuk-tuk”, ces petits véhicules motorisés permettant le transport de quelques passagers à travers toute la ville. Ils pullulent et n’avons pas besoin d’aller bien loin pour les trouver (en réalité, c’est plutôt eux qui nous trouvent). Le tout est alors de négocier le prix, car ils ont la fâcheuse tendance à abuser les touristes.
Cependant, lorsque nous voulons rejoindre une autre ville, c’est une autre histoire !
Nous avons vite repérés deux options économiques que sont le bus et le train.
Et c’est là que nos problèmes ont commencé à Delhi. En effet, de nombreuses personnes ont essayé de nous rabattre vers différentes agences officieuses afin d’acheter des billets au prix exorbitant, afin qu’ils puissent obtenir une commission. Et à ce jeu, tous les arguments sont bons, y compris de nous faire croire que le bus est une mauvaise option car dangereux. Suite à ces “conseils”, nous sommes allés à la gare en quête d’un billet de train pour Jaipur. Et si l’on parle de quête, sachez que le mot n’est pas trop fort. Après une demi-heure à passer de guichet en guichet, nous sommes revenus bredouilles, personne ne nous ayant simplement dit que le guichet pour les étrangers se trouvait au premier étage…
C’est de retour à l’auberge de jeunesse que l’on nous a finalement conseillé d’opter pour… le bus. Et il s’avère que le lendemain, nous avons pu obtenir un ticket de bus très facilement, directement à la gare routière. Cette première expérience, bien que propre à Delhi concernant les rabatteurs, nous a amenés à chercher des solutions plus simple. Nous avons alors découvert l’application Cleartrip nous permettant de réserver des billets de train en quelques minutes !
Le tout avec une très faible commission prise par Cleartrip, d’autant plus négligeable que le train est souvent plus avantageux que le bus. Aujourd’hui, prendre le bus ou le train ne s’avère plus être difficile, ce qui nous permet d’y consacrer moins de temps, et ainsi profiter davantage des instants de partage avec les autres voyageurs.
Et si vous vous posez encore des questions au sujet des transports, sachez que nous y consacrerons un article dans quelques temps 😉
Nous avons précédemment parlé de notre organisation concernant l’hébergement et les transports. Il faut savoir que ces deux points représentent une part importante de notre budget. Pour cette raison, nous avons vite prioriser les hébergements un peu moins confortable mais peu cher, tout comme les transports. En effet, les premiers jours que nous avons passés en auberge de jeunesse nous ont donné le sentiment de “trop bien vivre”. Pour environ 10€ pour deux personnes, nous passions une nuit en dortoir et les douches étaient au top. Notre budget étant assez restreint, nous avons décidé de réduire cette dépense, bien qu’elle soit déjà faible. Ces derniers temps, nous avons réussi plus d’une fois à diviser le prix par deux, entraînant bien sur un moindre confort. En plus de cela, nous essayons actuellement de nous diriger vers le couchsurfing (logement chez l’habitant), qui là encore nous permettrait de faire de belles rencontres, et même d’améliorer notre anglais !
Sur le même principe, nous nous efforçons de réduire notre budget transport. Ainsi, nous privilégions le train, même si les trajets peuvent être plus longs. Lors de l’achat des billets, nous sélectionnons également les premiers prix, ce qui ne nous donne bien entendu pas accès à la première classe. Il en est de même pour les bus quand nous n’avons pas d’autres alternatives.
Au début de notre voyage, nous nous sommes parfois laissé tenter par d’autres moyens de transport tel que le taxi, la voiture avec chauffeur ou encore l’avion pour rallier Delhi à Bombay plus rapidement. Seulement voilà, trop souvent ces décisions ont été synonymes d’erreurs et nous ont fait mal au portefeuille. Uber est par exemple une bonne alternative au taxi et les trains, même avec de très longs trajets, le sont également. En effet, les trains peuvent également nous permettre d’économiser lorsqu’il s’agit d’un train de nuit. Et là encore, le train est un bon moyen d’échange et de rencontre. Quant à la voiture avec chauffeur, nous n’avions pas vraiment le choix lorsque nous l’avions réservé, mais nous nous sommes fait abuser sur le prix, ce qui nous pousse à davantage nous renseigner à l’avance.
Au final, nous nous rendons compte que les réservations à l’avance, en plus de nous prendre du temps, sont bloquantes et nous permettent difficilement de changer nos plans. En effet, les personnes que nous rencontrons sont très souvent de bons conseils. A l’heure actuelle, nous ne réservons plus forcément les hébergements et transports à l’avance, et cela nous réussis plutôt bien. Notre objectif pour la suite de notre aventure est donc de continuer en ce sens, pour vraiment “lâcher prise” et laisser place à l’improvisation.
Haaaaa enfin un article !
Cool de voir que vous vous débrouillez bien et l’Anglais ça va ? vous vous améliorez ? vous rencontrez beaucoup de travellers ?
Et oui, on a mis le temps, mais le voici 🙂
On se débrouille avec l’anglais, même s’il est encore difficile de tenir des conversions un peu plus avancées (pour comprendre les différents aspects de la religion en Inde par exemple).
En ce qui concerne les rencontres, on en a rencontré quelques uns, français comme étrangers. Mais en Inde du Sud, les auberges de jeunesses se sont faites plus rares, donc moins de rencontres malheureusement.
hello !! pourquoi vous faire ch*** , je vous envoie mon jet privé ça sera plus simple !!